C’est un partenariat historique avec les Trophées de la Com. Sud-Ouest que nous saluons ici, illustré par un entretien avec Violaine Durand, Directrice Commerciale Sud-Ouest. Que les habitants de la métropole bordelaise ouvrent grands leurs yeux en fin d’année, ils découvriront sur 50 panneaux JCDecaux la campagne étudiante primée lors des prochains Trophées.
Violaine, vous avez déjà soutenu les Trophées de la Com. Sud-Ouest dans le passé, n’est-ce pas ?
En effet, c’est la 3ème fois que je m’occupe de ce partenariat. Cet événement a d’autant plus de sens pour nous qu’il concerne la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie. Cette notion de proximité est primordiale dans notre approche, en tant que média local implanté au cœur des territoires. Sur ces deux régions, nous fournissons le mobilier urbain gratuitement financé par la publicité dans plus de 70 villes, avec 10 sites pour gérer ces relations avec les entreprises régionales. Nous sommes donc engagés à chaque édition, à Bordeaux comme à Toulouse.
Que représentent les Trophées pour vous ?
Une compétition avec un rayonnement important, renforcée depuis 2 ans par la catégorie Espoir. Le fait de confier à des étudiants le soin de créer une campagne au service d’une cause d’intérêt général nous a séduits. Nous avions offert des emplacements publicitaires pour afficher le travail primé en 2023, nous renouvelons avec joie ce dispositif cette année.
En tant que partenaire, faites-vous partir du jury de la catégorie Espoir ?
Oui, absolument. Il y a 2 ans, nous avions visionné une quinzaine de projets et j’en conserve un excellent souvenir. Les étudiants s’étaient montrés vraiment créatifs, très motivés par l’idée de voir leur campagne exposée en grand format dans toute la ville ! C’est important pour nous d’accompagner la jeune génération, les professionnels de la communication de demain !
Comment relayez-vous ce partenariat en interne ?
De nombreux membres de nos bureaux locaux seront présents à la soirée. Cette année, notre Directeur marketing opérationnel clients sera là également. Il travaille avec les équipes commerciales sur l’ensemble du territoire mais apprécie de venir prendre le pouls des tendances de la communication en région.
Les demandes des annonceurs évoluent-elles ? Quelles sont les mutations que vous constatez ?
C’est vrai, nous sommes secoués mais nous résistons ! On assiste à l’émergence du digital out of home (DOOH), avec des écrans présents à l’extérieur. Les marques intègrent ce mix média dans leurs stratégies qui permet de nouvelles formes de communication, plus locales, plus accessibles et contextualisées.
L’autre mutation vient bien entendu des attentes environnementales. Les études commandées par l’UPE (Union de la Publicité Extérieure), et réalisées par KPMG, montrent que l’empreinte carbone de notre activité est 17 fois moins importante que celle de la TV.
Par ailleurs, notre maillage constitue un véritable atout. Par exemple, pour la dernière campagne d’Orpi, nous avons imprimé 1200 visuels différents, chacun adapté à son secteur géographique. Nous sommes le média de la ville, un média de proximité qui permet aux marques de s’adresser à leurs audiences de façon personnalisée.
Le modèle économique de JCDecaux qui met à disposition des collectivités locales du mobilier urbain gratuitement et financé par la publicité est une force, et d’autant plus dans la conjoncture actuelle. Nous apportons un vrai service aux citadins. Nos études montrent que 89 % des Français sont exposés au moins une fois par semaine à un affichage JCDecaux.
À titre personnel, êtes-vous adhérente de l’Apacom ?
Oui, mais j’avoue que le temps me manque pour participer autant que je le voudrais. Je suis quand même très fidèle à la Nuit de la Com, ainsi qu’aux Trophées de la Com. Sud-Ouest. Vivement le 3 décembre !