Sup de Pub Bordeaux renouvelle son engagement en tant que partenaire des Trophées de la Com Sud-Ouest. Son directeur revient sur les raisons qui motivent ce partenariat et son attachement au prix du meilleur film publicitaire.
Sup de Pub est de nouveau partenaire des Trophées de la Com Sud-Ouest. Qu’est-ce qui vous a motivé à renouveler cet engagement ?
Nous estimons qu’il est essentiel de soutenir l’APACOM et son alliance avec le Club de la Com. Notre école a un ADN axé sur la publicité mais elle forme aussi les futurs professionnels de la communication, du digital et de la création. En tant qu’acteur de la formation, il est logique et légitime de soutenir une association qui œuvre pour les actuels et futurs professionnels au quotidien.
Le prix du meilleur film publicitaire a été introduit en 2023. Vous en étiez le parrain. Ce sera encore le cas cette année. Pourquoi cette catégorie en particulier ?
Le prix du meilleur film publicitaire fait sens pour nous, car il reflète notre histoire et notre ADN. En témoigne notamment la réussite de nos Alumni aux Cannes Lions 2025. Sup de Pub est née dans les années 80 en tant qu’école de publicité, avec l’impulsion de figures emblématiques du secteur comme Jacques Séguéla. Aujourd’hui, bien que nous formions à l’ensemble des métiers de la communication, nous considérons que la publicité a une place importante dans la communication, même si elle souffre parfois d’une mauvaise réputation. La publicité n’est pas simplement mercantile, elle peut servir des causes. Elle a su faire sa révolution et adopter une certaine éthique. Parrainer cette catégorie est donc une manière de redonner ses lettres de noblesse à la publicité, et je trouve que l’APACOM joue un rôle essentiel en mettant cette catégorie en avant.
Comment valorisez-vous ce partenariat en interne auprès de vos étudiants ?
Nous les impliquons dans la compétition qui leur est réservée en amont des Trophées. Cela permet de mettre en lumière leurs compétences et leur créativité. C’est une véritable opportunité pédagogique pour eux de prendre part à l’événement. En parallèle, nous offrons des places aux étudiants les plus engagés et les plus méritants pour qu’ils puissent assister à la cérémonie et découvrir l’écosystème de la communication. Participer aux Trophées, même en tant que spectateur, est une vraie valeur ajoutée pour eux, et nous tenons à ce que cette expérience soit accessible à ceux qui se distinguent par leur implication.
Le slogan de cette édition 2025 est “Mettre l’accent là où ça compte”. À titre personnel, si vous deviez mettre l’accent sur une initiative, un projet dans le domaine de la communication, quel serait-il ?
J’évoquais précédemment la place et l’impact que pouvait avoir la publicité dans la défense de grandes causes. Je mettrais l’accent pour illustrer ce propos sur la dernière campagne d’affichage pour la Fondation pour le Logement réalisée par BETC : « En fouillant bien, on a tous un téléphone dans la poche ». Grâce à une puce NFC intégrée, il suffit de passer son smartphone devant l’affiche pour déclencher un don via Lydia sans même avoir l’application. Par l’alliance de la créativité et d’une technologie adaptée à nos usages, cette campagne percutante replace la solidarité dans l’espace public et nous interroge sur notre rapport au don : plus d’excuse du fait de l’absence supposée ou réelle de monnaie.
Qu’aimeriez-vous rajouter pour inciter ceux qui nous lisent à participer et à soutenir les Trophées ?
J’insisterais sur l’importance du caractère territorial de cet événement. Longtemps, nous avons eu un complexe vis-à-vis des grandes agences parisiennes pour prouver la qualité de nos campagnes. Aujourd’hui, on se rend compte que les acteurs du Sud-Ouest ont la créativité et le savoir-faire pour faire briller des marques non seulement à l’échelle régionale, mais aussi nationale voire internationale. Les Trophées de la Com Sud-Ouest jouent un rôle clé en les mettant en lumière. Ils valorisent la qualité des compétences métiers présents sur nos territoires, et pour nous, c’est essentiel.
Interview réalisée par Céline Bordage