Vous avez accepté d’être Président du jury aux Trophées de la Com. Sud-Ouest. Pour quelles raisons ?
D’abord parce qu’on me l’a demandé gentiment. Ensuite parce qu’un bon publicitaire se doit d’être curieux.
Et je suis curieux de découvrir la publicité qui fait vivre l’économie de nos territoires. Encore plus au moment où les Français des grandes métropoles redécouvrent l’attrait des régions.
Pourriez-vous partager en quelques mots vos expériences précédentes en tant que juré dans un concours de campagnes de com ?
Chaque jury est différent avec sa propre dynamique et des critères spécifiques. Je pense que l’important est de favoriser les échanges, les débats, en conservant l’exigence et l’impartialité.
Qu’attendez-vous des campagnes que vous allez découvrir dans ces Trophées de la Com’ 2023, et de vos échanges pendant toute la journée que vous allez passer avec les jurés ?
Au delà des campagnes, ce qui m’intéresse ce sont les gens qui les font et ceux qui les reçoivent. Je suis curieux de voir si les particularités locales sont une source inspiration ou si la pub a la même saveur qu’à Paris ou dans le reste du monde.
Une évolution dans votre pratique professionnelle à partager avec nous ?
Aujourd’hui le temps s’accélère, les moyens se réduisent, et surtout les enjeux sociétaux s’invitent dans les discours de marque.
Les messages sont pesés, et sous-pesés. Heureusement certaines publicités n’oublient pas de nous divertir, de nous étonner.
Propos recueillis par Claire Goutines