E-artsup co-parraine le prix audiovisuel. Pourquoi ?
La catégorie Audiovisuel englobe les films corporate, les web-séries ou encore le motion design. C’est sur ce dernier point que nous voulons être présents. Nos programmes historiques concernent la formation de directeurs artistiques qui vont ensuite travailler en agence, chez l’annonceur ou dans des start-ups. Dans leur cursus, le digital est évidemment prépondérant. Ils peuvent aussi se spécialiser en motion design. C’est un axe important pour nous, tout comme les nouvelles filières que nous avons ouvertes il y a 6 ans autour du jeu vidéo et du cinéma d’animation.
Pour assurer ces formations aux métiers de la création numérique, du design et des arts graphiques, nos étudiants bénéficient d’équipements de pointe, intégrant les dernières technologies comme des logiciels 3D temps réel ainsi que l’utilisation pertinente de l’IA dans leur processus de création. Et bien sûr, ils disposent de toutes les installations nécessaires à la prise de vue photo et vidéo, prise de son, studio, montage, etc.
Vous faites partie du paysage pédagogique bordelais depuis 12 ans. Combien d’étudiants formez-vous ?
Nous accueillons environ 250 jeunes chaque année, sur le campus urbain IONIS situé aux Chartrons. Le fait d’appartenir au groupe IONIS est une force, car il représente 29 marques d’écoles, dont 9 sont implantées à Bordeaux. Concernant plus particulièrement e-artsup, nous sommes déployés sur 10 villes en France.
Lorsque vous parlez d’e-artsup, quelles valeurs mettez-vous en avant ?
La créativité, bien sûr, qui constitue notre cœur de métier. Et juste après, l’écoute et l’entraide entre tous. Ce n’est pas de l’affichage, c’est une réalité ! Les intervenants sont au service des étudiants et les étudiants entre eux sont encouragés à collaborer. Nous ne poussons pas l’esprit de compétition, nous privilégions la notion d’épanouissement et de réussite personnelle.
Vous parlez des intervenants. Quelle place occupent-ils dans votre pédagogie ?
C’est simple, nous n’avons pas de professeurs permanents. Nous avons choisi de faire appel à des professionnels, qui sont en prise avec les évolutions, le marché, les réalités des métiers de la création. Ce positionnement, couplé à une veille active, nous permet d’accompagner les mutations et d’intégrer les nouvelles tendances qui s’installent dans le paysage de la communication.
J’ajoute que nos étudiants interviennent le plus possible sur des cas concrets, notamment les masters qui travaillent régulièrement sur des projets professionnels. À ce titre, nous les incitons bien sûr à aller consulter les campagnes qui candidatent aux Trophées de la Com Sud-Ouest. C’est une formidable vitrine des talents créatifs de nos régions !
Propos recueillis par Claire Goutines