Vous avez accepté d’être juré aux Trophées de la Com. Sud-Ouest. Pour quelles raisons ?
J’ai d’abord accepté parce qu’on m’a fait l’honneur de me le demander, et que ce n’est pas tous les jours qu’on m’invite à participer à un jury. Et puis, il se trouve que je suis à 50 % aveyronnais, et bien qu’ayant toujours vécu à Paris, je suis extrêmement attaché à mon petit coin du Causse Comtal. Donc l’Occitanie c’est un peu chez moi aussi et ça m’a fait particulièrement plaisir d’être sollicité.
Est-ce votre première expérience en tant que juré dans un concours de campagnes de com ?
J’ai déjà eu l’occasion de participer à quelques jurys créatifs ou stratégiques. Cette année, je serai d’ailleurs juré aux prix Effie Europe, donc c’est chouette : ça fait varier les échelles, de la région au continent. Les jurys sont toujours des moments passionnants, parce que chaque agence, chaque professionnel a sa vision du métier, sa lecture des campagnes. Et au quotidien, on ne se confronte jamais trop aux points de vue des autres. Les échanges que nous avons lors des jurys enrichissent toujours notre perception de notre propre travail.
Qu’attendez-vous des campagnes que vous allez découvrir dans ces Trophées de la Com’ 2023 ?
Il y aura de nombreux jurés pour se concentrer sur la qualité créative en tant que telle, dont notamment le président du jury, Olivier Altmann. Alors je vais essayer d’apporter un oeil stratégique sur les campagnes, de pousser particulièrement celles dont je trouve les idées pas seulement étonnantes, mais surtout justes et convaincantes. Après je dis ça comme s’il s’agissait d’univers séparés, mais en réalité, il n’est pas rare que les campagnes les plus créatives soient aussi celles qui proposent la réflexion stratégique la plus aboutie.
Une évolution dans votre pratique professionnelle à partager avec nous ?
Je crois qu’il faudrait que je songe à aller télétravailler en Aveyron de temps à autre…
Propos recueillis par Claire Goutines